- dévoué
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• mil. XVIIe ; p. p. de dévouer♦ Qui consacre tous ses efforts à servir qqn, à lui être agréable. C'est l'ami le plus dévoué. ⇒ fidèle, loyal, serviable, sûr. Serviteur dévoué. ⇒ assidu, empressé, zélé. « conserver à l'État un serviteur dévoué et assidu » (Courteline). — (Formules de politesse) Votre dévoué, votre tout dévoué; veuillez croire à mes sentiments dévoués, formules par lesquelles on termine une lettre. ⊗ CONTR. Égoïste, indifférent.dévoué, éeadj. Plein de dévouement. être dévoué, tout dévoué à qqn, disposé à le servir sans restriction.|| (Dans les formules épistolaires.) L'expression de mes sentiments dévoués.⇒DÉVOUÉ, ÉE, part. passé et adj.I.— Part. passé de dévouer.II.— AdjectifA.— Dévoué à1. [Avec une coloration relig.; cf. dévouer I A] :• 1. Il est naturel que l'âme dévouée au malin devienne, et sans plaisir pour elle, un docile instrument de damnation pour autrui.GIDE, Journal, 1916, p. 540.2. P. ext. Qui manifeste un zèle empressé au service d'une personne, d'une cause, d'une passion, etc. Braves gens, dévoués corps et âme à leur maître (VERNE, Enf. cap. Grant, t. 1, 1868, p. 22) :• 2. Dans ce temps-là, une pièce qui n'était pas dévouée d'avance à l'esprit de parti ou aux intrigues d'un chevalier de la Morlière était jugée de la manière la plus impartiale; ...JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 3, 1813, p. 231.B.— Absol. Qui fait preuve d'un grand attachement. Vous savez combien est entier pour vous mon attachement dévoué (GOBINEAU, Corresp. [avec Tocqueville], 1851, p. 194) :• 3. ... aussi la réputation qu'avait Mme de Guermantes d'incomparable amie, sentimentale, douce et dévouée, rendait difficile de commencer l'attaque; ...PROUST, Le Côté de Guermantes 2, 1921, p. 473.— Spéc. [Dans des formules de politesse] Cf. dévouement. Votre dévoué (serviteur,...). Agréez, monsieur, l'assurance de ma haute considération et mes remerciements de votre complaisance. Votre dévoué serviteur (BALZAC, Corresp., 1831, p. 552). Dès les premiers jours de l'an prochain, vous recevez un gage nouveau de mon affection. « Votre dévoué, Léon Bloy » (BLOY, Journal, 1892, p. 68).
Encyclopédie Universelle. 2012.